top of page
Photo du rédacteurART pedia

Artiste du jour : Fathi Akkeri



Fathi Akkeri est metteur en scène, acteur et formateur de théâtre. Il enseigne à l’Institut de l’Art Dramatique.


Fathi Akkeri, l'un des fondateurs de la Compagnie de Théâtre Organique des années 80, est apparu dans plusieurs pièces cultes, a mis en scène plus de 10 pièces et est apparu dans plusieurs films tunisiens et étrangers. Sa collaboration avec Ala Eddin Slim existe depuis plusieurs années sur une variété de projets vidéo et cinématographiques. Il joue dans THE LAST OF US (Ala Eddine Slim, 2016, premier long métrage).


Son dernier travail est une pièce intitulée "Les Chemins de la Lune" produite par le Centre d'Art Dramatique du Kef. Il réalise ce projet théâtral à partir d'une étude mêlant théâtre et mysticisme.


«Le processus de l’écriture dramatique est déterminé par le processus d’intégration du théâtre tunisien jusqu’à l’assimilation et la personnalisation de la production du sens authentique et personnel tunisien. le problème de l’identité se pose aussi. On a commencé par les adaptateurs. La deuxième phase est la revendication d’une écriture typiquement tunisienne. Comme nous le savons, le texte fondateur du théâtre tunisien est celui d’Habib Boulares dans Mourad III. Avant les années 70, c’était le verbe qui dominait le théâtre après c’est l’action de la scène qui génère le sens général de l’écriture scénique. Dans la phase des années 50-60, on employait l’arabe littéraire et à partir des années 70, l’arabe dialectal c’était un choix conscient et volontaire. Le nouveau théâtre a emprunté à Roland Barthes, ce qu’il appelle l’idiolecte, c’est-à-dire le dialecte spécifique à des communautés définies de la société pour des raisons de représentativité. C’est pourquoi, le dialecte a pris une dimension de questionnement et non plus de transfert de la vie à la scène, avec plus au moins de travail sur l’idiome, sur la structure des phrases, sur la poétique dramatique. La poétique de la langue est désormais posée comme une question fondamentale».


Fathi Akkari considère que le théâtre a trois identités distinctes : l'identité civique, l'identité professionnelle et l'identité culturelle (citoyen, acteur et personnage). Du fait du contrôle de l'acteur et du contrôle du metteur en scène, ces trois identités sont fragmentées et fusionnées en un corps sans identité.

18 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page